Vers Lai Chau
Seuls dans le bus, on le fait avancer comme on peut !
Il faut le savoir, les bus locaux ici, c’est le folklore. On a pris le premier ce matin, et déjà des histoires à raconter.
Bon avant même de monter, c’est spécial. Le bus qui devait initialement nous prendre serait en panne, donc c’est un autre qui vient nous chercher. Prévu à 7h30 dans notre planning, il est décalé à 11h, pour que finalement on vienne tambouriner à notre porte à 7h30 pour nous annoncer le passage du bus…à 8h30.
On monte dedans les premiers, ce qui est une bonne nouvelle puisque cela nous permet de nous placer à l’avant. L’avant ça secoue (un peu) moins et c’est plus près de la sortie. A priori les Thaï ont tendance à être à la fois malades en voiture et des conducteurs aimant la vitesse dans les routes sinueuses.
Bon et puis du coup le bus, il klaxonne tout le temps. Pour prévenir quand il double, pour prévenir à l’entrée d’un virage, pour dire aux scooters de se pousser, mais aussi pour se signaler, dès fois que quelqu’un voudrait y monter. C’est ainsi que nous avons pris une petite écolière (qui a été malade), un papi Hmong avec ses paniers, une famille Thai (une ethnie locale) ou encore un jeune militaire.
Mais on a compris que le bus, il sert aussi à transporter des choses. Pas de bêtes (pour le moment), mais de gros fûts de bière (la Hanoï Beer, la bonne, pas la Saigon), un pneu (qu’on a changé pendant le trajet) ou encore de bien lourdes caisses en polystyrène, des fringues dans des sacs plastiques, etc.
Bref on est finalement arrivés à bon port, dans la ville de Lai Chau qui n’a absolument en soi aucun intérêt, dans un hôtel dont l’architecture inspirée des villages locaux a très mal vieillit.
Il a beaucoup plu, la chaleur est particulièrement moite, comme pendant la mousson et pour garder le moral, on s’est quand même baladés, le temps de quelques clichés, puis on a acheté des vaches qui rit, on a joué aux cartes, on a fait le point sur les comptes, on a commencé à préparer les cartes postales, etc.
La tour Eiffel de Lai Chau, pas très esthétique.
Un joli papillon bleu
Une petit Gecko
Un pêcheur sur la rivière
Merci d’être aussi nombreux et assidus à nous suivre.
ça fait un peu moins rêver les trajets
mais bon c’est le jeu ma pov lucette !
En même temps le rameur c’est bon pour les abdos !
Pas de perte de temps : Il fallait y penser!
Bizz
Françoise
quelle vie!!!!mais au retour vous apprécierez le « bon métro parisien » et le climat doux de l’île de Ré……..
Bisous
Josy
C’est normal que vous travailliez un peu, le chauffeur de bus ne peut pas tout faire !!!!!!!!! Enfin ça n’est pas une relique vot’bus, il est tout beau et tout propre extérieur et intérieur.
Je suppose que Sarah est fatiguée s’il faut se lever de bonne heure ! mais la fatigue est vite dissipée par les paysages superbes et la découverte de nouveaux sites.
Bisous et bonne route
vous ramiez oui mais pour accélérer ou pour freiner ; au vu des gestes de l ‘équipe , je me demande, et à la lecture du reportage aussi
et quelle est donc cette écriture vachement graphique que Julien a utilisée dans l ‘article du 8/04, c ‘est beau.
Bonne remarque, c’est du Thaï. J’ai ajouté des petits drapeaux ! Merci. Et rassurez vous tout va très bien, l’hôtel est pourri, mais ce sont des choses qui arrivent. Chacha dort comme un bébé à cette heure ci. Enfin je crois 😉
de temps en temps le repos fait du bien; pour nos « ptitcartpostales »,pour se poser tout simplement
un nouveau sport est né, ramer dans un bus !!!en roulant!!! et au rythme du claxon tel un métronome!! la classe!!!
des bisous