Journée épique.

Nous partons le matin sous un beau temps vers le Laki, une suite de volcans alignés sur 25 km et dont l’éruption à la fin du 18e siècle est à la plus importante que le monde ait connu. La lave qui s’est écoulé pendant une année a tué 25% de la population Islandaise et provoqué des famines dans toute l’Europe. Certains spécialiste disent même que ça a pu être le déclencheur de la révolution Française… Bon ce dont on est sur, c’est que c’est immense, impressionnant, magnifique… et qu’il faut être équipé pour y aller!

Nous commençons par une première étape près d’un petit canyon, le Fjadragljufur. La profondeur d’une centaine de mètre la rend super joli, le soleil donne quelques rayons qui rendent ça assez joli.

Nous poursuivons notre route vers une chute d’eau au début de la F206, la route qui monte vers le Laki.

Nous remontons ensuite la vallée du Lakagigar. Nous devons pour cela passer des gués assez impressionnant, nous poussons notre voiture (que nous avons surnommée « Hodor ») vers ses limites, sans pour autant prendre de risques inconsidérés (t’inquiète maman).

Nous arrivons donc au Laki après 2h30 de piste (40km parcourus, calcul mental de la moyenne ?) pour en entreprendre l’ascension. C’est la qu’il a commencé à pleuvoir, puis grêler. Même équipés, nous sommes tous trempés jusqu’à l’os. Nous re-descendons vers la voiture, dans laquelle les hommes se mettent en caleçon pour éviter de tout tremper. Cependant nous avions omis de fermer totalement le toit ouvrant, et l’intérieur de la caisse est un peu humide.

Le retour, ce fut pire… Nos 12 travaux, notre Odyssée.
Tout commence alors que nous choisissons une nouvelle route pour rentrer. Nous circulons alors au milieu de la coulée de lave, remplie de grêlons. Tellement remplie que nous ne distinguons plus la piste. Nous arrivons tout de même à franchir ces 3-4 km interminables au milieu de nulle part et poursuivons notre chemin. Nous arrivons sur une nouvelle embuche. La route est effondrée complètement et nous renonçons a passer par ce chemin. Nous rebroussons chemin jusqu’à l’intersection précédente et essayons de l’emprunter. Impossible, la route est un cul de sac. Nous devons revenir à l’option première. Nous choisissons de faire du hors piste, à travers la montagne. Je vous passe les détails mais nous avons du combler des effondrements de route, passer des gués dont un de 50m, etc.

Nous sommes finalement bien rentrés, après plus de 3h de piste, tout va bien, nous en rions déjà à nous remémorer ces aventures. Bises à tous!

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