Le voyage en quelques images

Jour 14 // La chute de Glymur et retour à Reykjavík

Aujourd’hui nous terminons notre retour à la civilisation. Après une nuit à Borgarnes, et pour que ce soit progressif, nous terminons par une randonnée autour de la chute de Glymur, la plus haute du pays avec près de 200 mètres. Ça aura sans doute été l’une des plus dure que nous aurons faite, les pentes étant parfois si raide qu’une corde était fixée sur les bords des pentes pour se hisser vers les hauteurs et tenter alors d’apercevoir la fameuse chute d’eau.

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Avant cela nous sommes passés voir d’un peu plus près les chevaux islandais, race préservée au point qu’aucun cheval sortant du pays pour une compétition d’équitation par exemple,  ne peut jamais revenir sur ses terres natales. Ces chevaux, un peu plus petit que ceux que l’on trouve généralement en Europe Continentale, sont réputés pour être parmi les meilleurs au monde.

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Nous arrivons enfin à Reykjavík où nous faisons nos petits achats de souvenirs après avoir retrouvé l’appartement pris en début de séjour.

Demain, c’est le départ…

Jour 13 // Snaefellsjökull

Nous poursuivons notre descente vers Reykjavík en passant par la péninsule autour du Snaefellsjökull, magnifique volcan inactif qui trône au bout d’un bras de terre à l’extrême ouest du pays.
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Le temps est magnifique et nous partons de notre petit chalet sympa, pour arriver sur la plage de Utnesvegùr. C’est super beau, on dirait la Bretagne par moment, et on en profite pour ramasser un peu de sable.
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On avance ensuite vers la pointe de la péninsule qui offre une belle vue à la fois sur la mer, mais aussi sur le volcan. Nous repartons ensuite pour la plage de Djupalón une superbe plage de galets noirs sur laquelle nous faisons une petite sieste. Nous en profitons pour nous tester : Une légende Islandaise dit que 4 pierres étaient posée sur cette plage et servaient à tester la force des vikings et a déterminer leur capacité ou non à pouvoir appareiller sur un navire. La première pierre pèse 23 kg : niveau minable. La seconde pèse 54 kg : la demi-portion. La troisième et la quatrième pèsent chacune 100 et 154 kg, demi-fort et fort… Bon avec Anousonne on pourrait presque être un Viking fort à nous deux…
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Nous finissons le tour successivement par une grotte « musicale », un nid de mouettes, en fait, mais qui possèderait une acoustique excellente, puis par un petit port de pêche sympa et une source rare d’eau pétillante hyper minérale.
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Nous arrivons enfin à Borgarnes où nous ferons escale cette nuit.

Jour 12 // Un peu plus à l’ouest

C’est le jour du départ… de Myvatn. Nous quittons notre petit chalet au bord du lac pour Stykkisolmur, petite ville de pêche sur la péninsule de Snaefellsness.

Sur notre trajet, nous faisons un premier stop aux « pseudo-cratères » de Myvatn, cratères formés par des explosions de lave au contact de l’eau du lac !

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Nous passons ensuite par Godafoss, ce ne sont pas les chutes les plus impressionnantes que l’on ait vu mais elles sont le symbole du choix de la religion catholique par les Islandais.

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Nous passons par la suite à Glambaer, petit village typique et préservé tel qu’il a pu être.

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Nous arrivons enfin à Stykkisolmur où nous prenons un verre sur le port sous un soleil radieux !

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Nous passons avant de rentrer sur la colline de Helgafell, offrant un magnifique panorama à 360° sur toute la région. C’est aussi un endroit un peu mystique puisque toute personne la gravissant pour la première fois peut voir 3 de ses voeux exaucés s’il les prononce tourné vers l’est et grimpe ensuite sans parler. Dans tous les cas, nous avons passé un bon moment là haut !
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Jour 11 // A la recherche du Viti

Aujourd’hui nous avons pour projet de descendre dans le centre de l’Islande et d’arpenter les pentes enneigées du mont Askja.

Nous arrivons après 3h de piste, au milieu de coulées de lave et en passant près de la reine des montagnes d’Islande, Herdrubreid.
Après quelques gués pas méchants, nous arrivons au pied du volcan, le temps est menaçant et en même temps très bon par moments. Nous empruntons avec Hodor la piste pour grimper dans la montagne, nous sommes alors sur une route à peine déneigée. Par moment, la neige sur les bords de la route dépasse la hauteur de la voiture et des flaques d’eau immenses s’emparent de la route.
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Nous arrivons sans encombre sur un parking sur le toit du monde et entreprenons de finir à pied les derniers 4,5 km jusqu’au lac. Une ascension rude puis qu’ entièrement dans une épaisse couche de neige. Après avoir confectionné un bonhomme de neige pour se donner du courage et aussi pour patienter pendant une averse de neige, nous partons donc avec tout notre courage en quête de ce lac unique qui se fait tant désirer.
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1h30 d’effort plus tard, après avoir traversé des averses de neige épaisses, nous arrivons au dessus d’un lac immense, gelé en parti, sous une lumière magique. En avançant un peu, nous découvrons un second lac, d’un bleu azur magnifique, d’eau chaude celui-ci et donc non gelé. Malheureusement nous ne pouvons nous en approcher, alors nous descendons près du premier, surprise, l’eau est tiède au bord du lac, qui est pourtant gelé quelques mètres plus loin ! Nous y faisons également le test de la pierre ponce, roche si particulière et qui flotte !
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Après de longues minutes au bord du lac, nous repartons la tête pleine de souvenirs sur les pistes Islandaise et toujours sous des averses régulières de neige, puis d’éclaircies incroyables et créant du même coup des arcs en ciel d’une densité dingue !
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Pour nous détendre, nous finissons la journée en testant des sources naturelles d’eau chaude situées dans des grottes avec une eau naturellement tempérée à 41,5°C ! Super chaud en fait, nous nous y asseyons mais pas plus !
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Nous rentrons enfin, crevés et faisons nos sacs pour quitter la région de Myvatn.

Jour 10 // Les baleines

Une de nos grosses attentes pour ce voyage, c’était d’aller faire une excursion en mer pour tenter d’apercevoir de cétacés dans leur milieu naturel. Nous sommes allés pour cela dans l’un des endroits les plus propices à leur observation, Husavik. Comptez entre 50 et 60€ suivant la compagnie choisie (3 au choix) et embarquez pour 3 heures environ sur un ancien bateau de pêche réhabilité dans la baie.

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Et là, merveille. Le visiteur est mis a contribution pour signaler les gerbes d’eau envoyées en l’air. Le bateau tente alors de s’approcher au plus près. Nous avons pu observer ainsi à plusieurs reprises des baleines à bosse. Elles présentent le dos qui remonte à la surface, puis replongent ensuite une fois respiration prise dans les abysses. C’est lent mais puissant, majestueux pour un animal pouvant mesurer 17 mètres ! Nous avons pu voir aussi quelques « Harbour purpoise »  mais nous n’avons pas pu faire la traduction. C’est le plus petit cétacé visible dans la baie, il se déplace par groupe de 3, il est très rapide, environ 1,5m.

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C’était une sortie magnifique et le discours de la compagnie était assez cool. Par exemple, on ne restait pas trop longtemps autour des baleines pour ne pas trop les déranger pendant leur repas. Les compagnies sont des anciennes entreprises de pêche reconverties,etc.

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Jour 9 // A l’est de Myvatn

Levés de bonheur, Sarah est très en forme ce matin malgré le manque de sommeil. Nous partons ensuite pour Dettifoss, Selfoss et Hafragilsfoss, 3 cascades sur le cours de la Jokulsa, 2e plus longue rivière du pays. Les chutes sont dingues de puissance et on peut s’en approcher à en toucher l’eau. Elles sont tout au long d’un grand canyon qui fait par endroits 100 mètres de hauteur.

Nous continuons sur la piste désagréable et bosselée jusqu’à Àsbyrgi où nous avons déjeuner. Nous étions là dans l’empreinte du cheval d’Odin. Une légende qui explique comment s’est formé ce grand massif au milieu d’un canyon.

Nous partons pour Krafla, un immense volcan toujours en activité et ses multiples cheminées, champs de lave… et le lac stora-viti, un magnifique lac d’une eau turquoise que nous contournons sous un beau soleil mais un vent de fou.

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Nous déambulons ensuite dans Leirhnjukur, une coulée de lave dont les dernières activités en 1984 sont encore fumantes ! C’est hallucinant de poser sa main sur le sol et de sentir la chaleur qui s’en dégage. Les variations de noirs de la lave sont belles et contraste avec les couleurs pastels des pants de montagne brûlées par le soufre ou le bleu du ciel.

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Nous finissons la journée en posant nos fesses sous un soleil radieux dans les bains naturels de Jardbödin avec son eau chaude. Vraiment parfait pour finir la journée !

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Jour 8 // Les Fjords du nord-est

L’objectif de la journée est de faire un transfert ; de Höfn à Myvatn.

Sur notre route nous trouverons des Fjords mais avant cela nous voulons tenter de suivre un plan d’une personne croisée à l’office du tourisme. Au nord de Höfn, sur la 384, il y aurait un pédalo abandonné sur un lac avec des icebergs. Bon on a trouvé le lac et les pédalos, mais nous abandonnons car les pédalos ne sont pas sur le lac… dommage mais sur le trajet nous croisons la route de rennes ! Un peu craintifs, nous n’arriverons pas à nous approcher. Mais c’est beau et les bois sont impressionnants.

Nous partons ensuite pour Myvatn, en empruntant la route des Fjords et en particulier celui de Seydifjordur. La route est magnifique, mais le fjord de Seydifjordur est juste grandiose. Tout autour sur des kilomètres, des cascades de toutes tailles tombent dans la mer, c’est verdoyant et enneigé à la fois, le ciel et la mer nous offrent des tons de bleus variés… bref, nous apprécions le paysage autour d’un pique-nique mérité dans l’herbe à flan de montagne. Une petite sieste s’impose.

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En arrivant, nous passons par Hverir, des sources bouillonnantes de boues. C’est assez étrange, puant au possible, mais c’est un phénomène incroyable.

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Nous finissons ensuite la route pour arriver à Myvatn, la lac des moucherons, qui porte très bien son nom. Achat d’une mousticaire impératif. Cela nous donne une allure atypique, mais c’est fort utile. Une petite balade sur la coulée de lave qui borde le lac au soleil couchant, nous allons nous coucher dans notre petit cottage en bois, précaire, mais qui fera l’affaire pour les 4 prochaines nuits.